Casser Les Pieds

Le printemps a commencé et aujourd’hui je suis sortie sans manteau. La dame de l’appartement voisin m’a crié de la fenêtre : 

« Jolie colombienne : en avril, ne te découvre pas d’un fil, en   mai, fais ce qu’il te plait ».

Comme ma compréhension du français n’est pas bonne, j’ai pensé :

« Tout vient à point à celui qui sait attendre »

                                    et un jour je comprendrai !!!!

Je me suis dit : au moins elle est une dame gentille, parce que la femme de l'autre appartement est aimable comme une porte de prison.

Ensuite, je suis partie à l’école. Comme toujours, je ne suis pas arrivée en retard, puisque j’applique le dicton qui dit :

Rien ne sert de courir, il faut partir à point.

A près la classe, j’avais l’estomac dans les talons.

Je suis allée à la cafétéria où la nourriture n’est pas bonne, mais

à bon chat, bon rat.

Pendant que je mangeais, je pensais : un jour je me plaindrai du service de ce lieu. Pleine de courage,j’ai crié sur tous les toits dans la cafétéria :chers étudiants, il faut réclamer,

il faut appeler un chat un chat, il faut dire que la nourriture n’est pas bonne !

Bien que j’aie enfoncé des portes ouvertes, nul ne m’a donné son soutien.

Ensuite, avec espoir, j’ai crié : vous êtes des étudiants qui dormez sur leurs deux oreilles, qui ne tirent pas le diable par la queue, aah?

Je n’ai étendu aucune réponse. Soudan, j’ai vu que les garçons de la cafétéria,

  qui sont soupe au lait, venaient vers moi.

J’ai regardé leurs visages qui exprimaient la colère.

Je suis sortie en courant, et vu qu’ils sont gras comme des moines,

ils ne pouvaient pas m'attraper.

A près cet épisode, j’ai décidé de laisser la lutte pour le droit à bien manger dans l’université, de toute façon j’ai un appétit d’oiseau.